AG FFT
15 septembre 2023, Pernes les fontaines
Le syndicat était présent pour cet événement
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Résumé de cette journée (par Martine Riffard-Voilqué, présidente du Syndicat des Trufficulteurs d'Ardèche) :
- une situation financière redressée au niveau de la FFT ( excédent 39 000€ pour 2022), validée par l’AG
- Le Trufficulteur: un outil très important à faire vivre. Il avait été décidé de coupler les adhésions avec l’abonnement….cela a mis 3ans pour le mettre en place, mais quelques départements ne l’ont pas fait…La décision du CA de la FFT est de maintenir le principe du couplage adhésion/abonnement, avec démarrage de l’abonnement soit en janvier, soit en juillet; pour ceux qui sont rentrés dans le couplage l’abonnement restera à 18€/an, sinon pour les départements qui prennent l’abonnement à part, le montant sera de 36€ par an car les abonnements seront alors gérés individuellement.
- présentation par Didier Roche, président de la Fédération Auvergne Rhône Alpes des Trufficulteurs, membre de la FFT, présente le plan de lutte contre Liodès intégré dans le plan filière truffes de la région AURA qui apporte 80% du financement; reste à charge: 3917€, sachant que tous les départements et régions de France profiteront de cette expérimentation; la FFT propose de prendre en charge ce reste à charge; l’AG de la FFT valide cette proposition à l’unanimité
- Un GT va être organisé en octobre prochain qui regroupera le président de la FFT A Ambialet+ les représentants des pépiniéristes, courtiers, transformateurs…afin de travailler ensemble pour l’avenir, suite à quelques saisons difficiles, et aux évolutions climatiques
- L’AG a par ailleurs accueilli le représentant de France Agrimer en charge notamment de la filière truffe; il annonce 2 types de dispositifs pour les agriculteurs:
* 1 appel à manifestation d’intérêt pour équipements innovants pour la filière fruits et légumes, dont la truffe
* Appel à manifestation d’intérêt: résilience et capacité alimentaire
* selon lui, la trufficulture a 1 carte supplémentaire à jouer sur la capacité des plantations à piéger le carbone…utiliser plus largement cet argument et parler plus de la culture que de la production.
- Présence d’énergéticiens à l’AG qui exposent leur travail sur l’agrivoltaïsme en trufficulture, et la mise en place d’une charte qui permette aux Trufficulteurs d’avoir un support qui soit un accompagnement pour l’implantation de panneaux photovoltaïques dans les truffières pour servir d’ombrières tout en produisant de l’énergie
- Proposition de Flora Todesco, We Truff, en vue d’ être présents au salon international de l’agriculture, Lieu de contact avec les élus, du 24 février au 3 mars, et à cette occasion mettre en avant la trufficulture comme filière, comme culture, plus que comme produit, sachant qu’il y a d’autres stands de départements ( Drôme, Ardèche…) et de régions ( AURA) qui mettent en avant la truff. Configuration possible: FFT/ pépiniéristes/We truff. Le pack exposant pour 1 stand pré équipé avec possibilité de 3 co exposants coûte environ 7000€. Sujet à trancher au sein de la FFT
- Informations diverses :
* financement d’1 recherche CNRS avec les pépinières TENOUX pour 1 thèse de recherche sur ce qui se passe dans les systèmes spontanés, pour identifier les partenariats de la truffe: apprendre des truffières naturelles, et des alliés naturels de la truffe
* Les Pépinières Robin + autres pépiniéristes certifiés ont mis en place une définition du plant truffier qui aujourd’hui n’existe pas: inoculum préalablement contrôlé, contrôles réalisés par un organisme extérieur (INRA ou CTIFL) + contrôles phytosanitaires; document cosigné par la FFT; France Agrimer pourra être intermédiaire/ ministère de l’agriculture
* Si les plants mycorizhés sont reconnus comme des plants innovants, les agriculteurs pourront obtenir des aides à la plantation dans le cadre de l’appel à projets France Agrimer
* 1 banque de données va être mise en place par la répression des fraudes qui permettra de savoir d’où viennent les truffes et quelle est leur variété
* Les substrats de réensemencement sont contrôlés par des contrôles externes avant d’être réalisés par les pépiniéristes mais il faut que ce soit précisé sur l’étiquette.
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